Né le 10 décembre 1957 à Chicago, le jeune Michael Clarke Duncan est élevé par sa seule mère dans le quartier sud (autant dire “pauvre”) de sa ville natale. Bon élève peu enclin à faire des bêtises avec ses petits camarades, le jeune garçon est vite attiré par une carrière de footballeur professionnel, mais sa mère, inquiète que son bambin se blesse, ne lui en donne pas l'autorisation. De fait, il se tourne vers l'art dramatique, débutant dans des productions estudiantines au lycée et à l'université, tout en travaillant ardemment sa musculature au point qu'il atteint aujourd'hui des proportions étonnantes, proportions qui lui ont d'ailleurs valu le surnom de “Big Mike”. Michael débute dans la vie active en creusant pendant plusieurs années des fossés pour une compagnie de gaz de Chicago, puis il plaque tout pour se rendre à Hollywood, où il écope de quelques menus rôles de gardes du corps (un rôle qu'il a tenu dans la vraie vie, protégeant de son imposante personne Will Smith et Martin Lawrence). Michael Clarke Duncan pense d'ailleurs un temps intégrer le corps policier de Los Angeles, mais sa carrière au cinéma commence alors à prendre une certaine ampleur : on le remarque une première fois dans Armageddon, mais c'est bien évidemment son rôle de détenu entouré d'une aura mystique dans La ligne verte qui lui permet de se révéler aux yeux d'un vaste public. Un rôle décroché grâce à Bruce Willis en personne, qui s'était permis de recommander Michael au réalisateur Frank Darabont. On retrouvait récemment le colosse black en policier désespéré par la disparition de son chien fétiche dans Spot, mais c'est aujourd'hui en chef des primates rebelles de La planète des singes qu'on le révère, nanti d'une prothèse faciale qui le rend totalement méconnaissable. Le comédien tourne actuellement dans le prochain film de Chuck Russell, The Scorpion King, un film d'aventures.
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