C'est à Dallas que Nick Stahl pousse son premier vagissement, le 5 décembre 1979. A 4 ans, le bambin découvre sa vocation en suivant sa maman à une pièce de théâtre jouée par des enfants. Il débute en toute logique dans des spots de pub locaux, avant de décrocher deux petits rôles dans des téléfilms puis d'être remarqué par le directeur de casting de Mel Gibson, alors en quête effrénée d'un jeune garçon pour tenir le premier rôle de L'homme sans visage. Nick Stahl sera ce jeune garçon, fasciné par cet homme reclus (joué par Gibson), au visage ravagé par une affreuse cicatrice. Pas de chance : le rôle, qui aurait dû le propulser au-devant de la jeune scène hollywoodienne, ne lui ouvre que des portes sans intérêt, malgré sa présence dnas le drame familial Safe passage, avec Susan Sarandon et Sam Shepard. L'adolescence quasi-achevée, on remarque à peine Nick dans la cohorte de bidasses lorgnant vers La ligne rouge de Terrence Malick. Un peu plus présent dans le thriller surnaturel Comportements troublants, il y incarne un lycéen “en marge”, qui tente de prévenir les autres de l'arrivée des extraterrestres dans l'école. En vain, évidemment. Mais c'est avec son rôle de Bobby dans l'effrayant pamphlet sur la jeunesse Bully que Nick remporte tous les suffrages. Bourreau de son “meilleur ami”, il s'y fait sordidement assassiner par sa “bande de copains” qui ont décidé de se venger. Un personnage ingrat d'adolescent violent et malsain, mais qui lui permet désormais de se faire un nom à Hollywood. Et son incarnation du jeune Frank Fowler dans l'indépendant In the bedroom confirme les espoirs placés en lui. Des espoirs qui, aujourd'hui, s'appellent John Connor, puisque Nick Stahl vient d'être choisi pour remplacer Edward Furlong dans Terminator 3 : Rise of the Machines. On va donc en réentendre parler...
|
